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Qu'entend-t-on par «
thérapie brève » ?
Quelle est la différence avec une analyse ou une écoute de soutien ?
Soyons simples : une analyse n'est pas une thérapie, et une thérapie
n'est pas une analyse.
Lorsque vous vous cassez le bras, qu'attendez-vous d'un intervenant ?
-Vous pouvez vouloir analyser ce qui vous arrive, émettre des
hypothèses et essayer de les vérifier -Vous pouvez vouloir qu'on vous
tienne la main, le temps que la douleur passe. -Vous pouvez aussi
vouloir un changement dans votre état, pour qu'il devienne plus
humainement acceptable (arrêter l’hémorragie, ressouder les os...).
La thérapie brève s’apparente clairement à la troisième catégorie
d'interventions: il s'agit d'une thérapie du changement. La thérapie
brève s'appuie sur 6 modèles: a) la position de l'anthropologue de
Bateson (école de Palo-Alto); b) les techniques hypnotiques et
stratégiques de Milton Erickson, thérapeute de génie, c) les travaux de
Cummings, d) la provocative de Frank Farelli, e) les thérapies
orientées vers la solution de Steve De Shezer, et l'EMDR de
Shapiro (ou plutôt l'HTSMA d'Eric Bardot).
La thérapie brève est un ensemble de techniques (sortant souvent
des sentiers battus) et d'outils visant au soulagement le plus complet,
le plus rapide et le plus durable de votre souffrance. La brièveté de
la thérapie brève est une conséquence de cette démarche, non un but en
soi.
Avec une technique de la thérapie brève, je ne risque pas une « rechute
» ?
Une rumeur souvent évoquée est celle que la "profondeur" d'une thérapie
dépendrait de sa longueur. Cela est sans fondement. En effet, la
thérapie brève ne consiste pas simplement à appliquer un pansement sur
une blessure. Cette étape est nécessaire mais non suffisante. Le but de
la thérapie est que le client se rende maître d'un apprentissage, d'une
méthode de résolution de problème. Si le problème se pose à nouveau
dans l'avenir (de la même façon, ou à travers un autre symptôme), le
client saura comment le gérer, car il aura acquis la compétence
nécessaire et aura vécu à travers son parcours thérapeutiques des
expériences émtionnellement correctrices.
Les thérapies
comportementales et cognitives sont des prises
en charge de la souffrance psychique reposant sur une méthodologie
directement issue de la méthode expérimentale appliquée au cas
particulier d'une personne. Désormais largement connues tant du grand
public que des professions de la santé, elles sont préconisées dans le
traitement de troubles psychologiques variés. Plus que les techniques
qu'elles emploient, elles ont l'avantage de proposer une modélisation
du fonctionnement humain basée sur les théories de l'apprentissage.
Ainsi, le postulat de base des TCC considère un comportement inadapté
[par exemple une phobie] comme la résultante d'apprentissages liés à
des expériences antérieures survenues dans des situations similaires,
puis maintenus par les contingences de l'environnement. La thérapie
visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement
inadapté par un comportement plus adapté correspondant à ce que
souhaite le patient (ou le client). Le thérapeute définit avec le
patient les buts à
atteindre et favorise ce nouvel apprentissage en construisant une
stratégie thérapeutique adaptée.
Les TCC de la "troisième vague", les plus récentes, ne se contentent
pas d'agir sur le comportement pour le remplacer par un autre. La
deuxième partie de la thérapie concerne les cognitions issues
du fonctionnement du cerveau (et enrichies des dernières découvertes en
neurosciences). Enfin, le dernier axe concerne les émotions: leur
fonctionnement,
La TCC est scientifiquement reconnue comme plus efficace que les autres approches "traditionnelles" pour un éventail de troubles (anxieux et phobiques notamment). Elle représente donc un apport intéressant aux thérapies brèves en y ajoutant des techniques particulièrement efficaces. L'une des caractéristiques de la TCC est de demander au client de réaliser des "devoirs à domicile". L'objectif est de rendre le client responsable de sa propre guérison et de lui permettre d'intérioriser les outils TCC afin qu'il puisse les utiliser de manière autonome par la suite s'il en a besoin.
Tout le monde est-il hypnotisable?
La réponse à cette question est oui. Tout le monde est capable
de modifier son état de conscience, en d’autres termes : entrer dans un
processus hypnotique ou en auto-hypnose. L’explication est simple :
C’est une capacité naturelle de notre cerveau.
Les enfants ainsi que la majorité des adultes modifient leur
état de conscience au cours de leur journée sans même s’en rendre
compte. En d’autres termes, nous sommes tous des spécialistes de
l’hypnose… mais nous l’ignorons !
Les enfants sont plus doués à ce petit jeu car ils sont, la plupart du
temps, déjà en état d’hypnose... On dit alors que l’enfant est « dans
la
lune » ou encore « dans sa bulle », qu’il est « distrait ».
On oublie juste petit à petit la manière d’accéder à ce petit « monde
intérieur » car nous nous laissons dépasser par nos responsabilités
d’adulte.
Vous est-il déjà arrivé de rêvasser ? De vous jouer un film dans votre
tête ? De décrocher ? Lorsque vous conduisez, vous arrive-t-il de
penser à autre chose qu’à votre conduite et de vous mettre en "pilote
automatique" ? Votre compagne/compagnon vous a-t-elle/il déjà fait la
remarque que
vous ne l’écoutiez pas ? que vous êtes « ailleurs » ? Nous n’oublions
jamais tout à fait comment rentrer en hypnose. Nous avons juste parfois
besoin de nous « remettre en selle » et de réinvestir cette faculté.
Plusieurs séances
sont parfois nécessaire pour (ré)apprendre à maîtriser cette technique.
Erickson a déclaré: "Tout hypnose est auto-hypnose ». L’hypnothérapeute va simplement aider la personne à s’installer dans son propre état d’hypnose afin d’accéder plus facilement à ces ressources. C’est comme si vous conduisiez une voiture. Le thérapeute est votre co-équipier. Oubliez les clichés du music-hall et des spectacles de magie. L'état hypnotique est bien plus trivial. Dans l’hypnose, il n’y a rien d’obligatoire. La personne en transe reste libre de sortir à tout moment de son état hypnotique. De même, on ne peut pas manipuler quelqu'un contre sa volonté ou de lui faire revivre quelque chose qu’il ne souhaite pas ressentir".
Il est important de bien discuter avec l’hypnothérapeute
avant
de tenter l’expérience d’une hypnose thérapeutique. Il pourra dés lors
vous expliquer plus précisément en quoi consiste cette technique. Vous
pourrez alors lui poser toutes les questions que vous avez en tête.
Vous pouvez lui faire part de toutes vos peurs et réticences sur
le sujet.
C’est en étant à l’aise avec la technique que vous pourrez en profiter
au mieux.
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